Chez les NOH, il ne se passe rien de particulier, me direz-vous ? Pourtant, cette famille est à coup sûr la fabrique à bonheur… la recette, ils la connaissent sur le bout des doigts, il suffit de quelques ingrédients savamment distillés : la Konnerie des NOH est un délYCE qui mijote avec des ZOLis mots extraordinAIRes, agrémentés de quelques grains de SEL… Ils arrivent en nombre, tous ces petits tant attendus… Ils sont là, prêts à perpétuer les traditions familiales avec fantaisie et humour. Nous ne pouvons que leur souhaiter une belle et longue vie. Sans éclat sinon de rire, une existence entièrement consacrée au bonheur. MILA la-fabrique-a-bonheur.html
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Nous avions abandonné dans notre chronique familiale, 8 orphelins inconsolables, surtout un d'ailleurs... Espérant, le retour de la mama... Elle est revenue... Mama avait décidé de regagner son île natale pour prendre le maquis afin de poursuivre le combat mené par ses frères sous le nom de guerre de Juanita... Elle me laissa, la garde de son arsenal, ce qui nous fut très utile pour vaincre et mettre à genou deux papys flingueurs... Juanita, disais-je, partit furtivement, un beau matin, nous laissant un message d'adieu poignant, dans lequel elle nous faisait part de la nécessité de reprendre le combat aux côtés des siens... Elle parcourut, les montagnes corses, de part en part de l'île... Dans la plus grande clandestinité... Artificière de génie.. Ses exploits défrayèrent la chronique... Sa botte secrète surtout... Une bombe à base de fromage fermenté... Fit d'elle une héroïne nationale... Bientôt seule, le nom de Juanita, fit trembler la Corse entière, elle entra dans l'histoire aux côtés des plus grands...
,Chapitre 1 : Comment Piafounette se chassa elle-même du plus beau des châteaux... Il était une fois, dans la contrée de Stéréopoly, un château, avec des portes et des fenêtres, dans lequel vivait la plus merveilleuse famille qui soit... Les NOH... Malheureusement privés de leurs parents trop jeunes, les huit orphelins, deux garçons et six filles, vivaient livrés à eux-mêmes... Leur éducation rudimentaire leur avait appris à faire face en toute occasion... L'une des princesses, jouait du piano à merveille et chantait comme un rossignol, c'est pourquoi on l'a prénommât Pia... Sa musique réconfortait le coeur de ses sept frères et soeurs... Malheureusement, le petit Piaf d'amour se mit à rêver à de lointaines contrées, elle décida qu'elle devait parcourir le monde, qu'elle sentait en elle, l'appel du désert... Ceci attrista beaucoup les autres princes et princesses qui décidèrent de la dissuader, la raisonnant, l'implorant mais rien n'y fit, le coeur de la petite princesse resta de marbre à toutes les supplications... Elle partit donc un beau matin sur les chemins, tel un courant d'air, empruntant au passage la voiture de Call et se jouant de la surveillance de ses frères et soeurs.... Ce n'est qu'une fois qu'elle fût à 1000 pieds d'altitude qu'elle daignât appeler une de ses soeurs... La communication passait mal... Chapitre 2 : Comment un petit Piaf d'amour surmonta la plus terrible des batailles... " Je dois raccrocher, dit-elle, mon repas arrive"... Alors que la petite princesse regardait avec délice le plateau que lui présentait une charmante hôtesse, une voix métallique retentit invitant les passagers à boucler leur ceinture en raison de la proximité d'une zone de turbulence, le petit piaf très sage obtempéra... C'est alors que commença la plus belle des batailles au rythme des mouvements fantaisistes de l'appareil... "Rien ne fut plus beau, plus leste..." que le spectacle qui se déroula devant ses yeux... Les archers déversèrent dans la cabine une pluie de chou fleur, broccolis, spaghettis et carottes... L'artillerie commença à faire feu de pavés de saumon, pièces de boeuf, cuisses de poulet... Piafounette se protégea comme elle put... la cavalerie arriva dans un bruit de vaisselle... Notre petite princesse évita de justesse une fourchette vengeresse qui vint se planter dans le siège devant elle... Puis la piétaille apparut à son tour écrasant tout sur son passage.... Compotes, choux à la crème... Tremblotante, notre piaf d'amour se recroquevilla sur son siège attendant sagement la trève.... Cette dernière arriva effectivement, notre petite héroïne contente d'être indemne, accueillit avec plaisir, l'annonce faite par le commandant de bord que la phase d'atterrissage allait commencer... Même si une certaine appréhension commençait à envahir notre Piafounette... Elle souhaitait au plus vite se retrouver les pieds sur terre... Si l'atterrissage se passa sans encombre, ce qui lui remit du baume au coeur, elle n'était pas au bout de ses surprises.... A peine pénétra-t-elle dans le hall pour récupérer ses bagages, qu'elle vit un spectacle épouvantable, un tas immonde de valises, sacs en tout genre, tous éventrés et laissant leur contenu dégoulinait sur le sol.... Pia s'assit un instant et se mit à pleurer... Elle récupéra finalement la plus grande partie de ses affaires, non sans avoir, mordu, crêpé le chignon, et griffé quelques impudents qui tentaient de les lui subtiliser... Chapitre 3 : Comment notre petite princesse rencontra le sage Ernest... Alors qu'elle sortait de l'aéroport, un vent tourbillonnant balayait le désert, Pia entoura son visage d'un large foulard... Pour se protéger du sable qui voletait alentours... Elle décida de louer un 4X4... Malheureusement aucun n'était disponible, elle dut se rabattre chez un brave éleveur de chameau... Et là stupeur, elle tomba directement sur son futur compagnon de voyage... Il s'appelle Ernest lui dit le brave homme... Pia s'approcha de l'animal, un fluide passa immédiatement entre les deux, le chameau l'accueillit en blatèrant, elle lui gratta le museau... Piafounette repartit, ravie, avec son nouveau compagnon, alors que l'éleveur se frottait les mains de s'être débarrassé de cette vieille carne... Ils s'enfoncèrent donc tous les deux, dans l'épaisse tempête de sable... jusqu'à ne devenir qu'un point minuscule à l'horizon... Ils errèrent ainsi de longues heures lorsqu'Ernest, épuisé, s'arrêta... Nous allons bivouaquer ici, lui dit-elle... Elle installa un campement de fortune... J'espère que cette tempête cessera demain, que la vue sera dégagée, ajouta-t-elle... Elle se blottit contre Ernest et tous deux, philosophèrent un long moment avant que le sommeil ne les emporte... Chapitre 4 : Comment Piafounette fut sauvée d'une mort certaine... Au matin, le soleil brillait de mille feux... Toute endormie... Elle se dit qu'enfin, elle allait pouvoir contempler la beauté du désert... Fugace idée, aussi brève que ce qu'elle vit du désert tout compte fait... Elle entendit le bruit d'un hélicoptère qui se rapprochait, bientôt les pales de l'engin obscurcirent l'horizon, elle se retrouva prise à nouveau, dans une tourment de sable... Ernest prit la fuite à grande enjambée sans même demander son reste... Kim et Call descendirent de l'hélicoptère, se saisirent de Pia, la saucissonnèrent, la baillonnèrent et la déposèrent à l'arrière de l'engin... Pia tenta de protester mais les bruits des pales couvrirent ses grognements... Chapitre 4 : Comment Piafounette décida de cultiver notre jardin... Bougonne, Pia descendit de l'hélicoptère... Une fois libre de toute entrave, elle laissa libre cours à sa colère... Inutile de retranscrire ses mots ici, ils pourraient choquer les personnes les plus sensibles.... Une fois ce moment passé, une petite tasse de café et un petit bout de fondant au chocolat, remirent Pia dans de bonnes dispositions.... Elle décida, finalement que l'on n'était pas si mal ici... Que peu importait les voyages si on ne savait pas préserver ce que l'on a de plus cher, notre véritable richesse, notre famille... Tout émus, les autres psycho-pâtes, l'embrassèrent tour à tour.... Et c'est ainsi que les Psycho-pâtes continuèrent à vivre heureux, semant de ci-delà, leurs forfaitures et leurs sottises. Mila. Il se passe toujours quelque chose dans cette famille et pourtant rien de bien extraordinaire... Juste la vie trépidante de gens fort .... ordinaires... Je buvais mon thé sur la terrasse comme tous les matins, lorsque j’aperçus Vampounette qui sortait de chez elle en compagnie de Call, jusque là pas de quoi faire une omelette ; les roucoulades des deux tourtereaux nous étaient familières... C’est alors que je remarquai un tissu blanc qui trainait derrière Kim et qui disparaissait sous son ample manteau... Je me levai d’un bond, saisis les jumelles dans l’entrée et me précipitai dans le champ... C’était bien ce que je pensais, les deux étaient en train de filer en douce... Je pris mon téléphone et appelai, successivement, Santia, Syrah, Larry, Jita et Cali... Leur disant que les deux n’amoureux nous tramaient quelque chose, de manger léger au petit déjeuner... Qu’il y aurait festin à midi... Je les invitai à me rejoindre à la maison ... Alors qu’elle montait dans la voiture, un petit bout de papier tomba de la poche du manteau de Vampounette, j’attendis que la voiture s’éloignât pour récupérer le petit papier... « Mon amour.... Blabla blabla 11h... Moulin des 4 vents.... Ton courant d’air qui t’aime blabla blablabla » Quand je rentrai chez moi, je les retrouvai tous attablés autour d’un café, il manquait Larry, en retard comme d’habitude... et de petits biscuits... Ils ne manquaient pas de souffle .... Les agapes se dérouleront ici, leur dis-je en tendant le bout de papier à Syrah... Nous prîmes tous place dans la familiale de Syrah et partîmes en direction du lieu-dit... Nous nous garâmes discrètement 100 mètres plus bas dans une carrière et finîmes le chemin à pieds... Les deux roucouleurs se trouvaient déjà à l’intérieur... Syrah fit un rapide état des lieux... Il repéra une grande table de banquet sur la droite couverte d’une nappe blanche bordée de dentelles... Parfait me dis-je... Nous nous faufilâmes vers la table à l’insu des deux futurs épousés qui n’avaient d’yeux que l’un pour l’autre... Sans aucune concertation tant notre mesquinerie est ancestrale... Je me saisis d’un plateau de mini-four, tandis que Syrah et Jita prirent champagne et verres puis nous nous glissâmes sous la table pour assister au plus beau des spectacles, tout en grignotant... Syrah fit sauter le bouchon de champagne... Immédiatement, Call se retourna... Nous restâmes immobiles, souffle suspendu... Lorsqu’il retourna à ses affaires... Syrah nous servit du champagne et nous trinquâmes à la santé des bientôt épousés... Le moment de l’échange des vœux fut particulièrement émouvant, nous ne pûmes nous empêcher de verser une larme... Comme d’habitude, dans la précipitation, nous avions oublié de prendre des mouchoirs... La nappe remplit parfaitement ce rôle... Ensuite, nous nous éclipsâmes aussi discrètement que ce que nous étions arrivés, glissant dans nos poches quelques choux à la crème... Après tout, c’était LEUR grand jour ! Suite aux événements de cette nuit, et après concertation familiale, il a été décidé de mettre en place l'état d'urgence, le plan #alittlebitnoodlebutNOHMOHre... Les psycho-pâtes, tenez-vous prêts ! Rappel des événements : Cette nuits deux vieillards malfaisants se sont introduits sur MA propriété (Mila) en treillis et équipés de lance-rocket en vociférant... Je les ai fait fuir en atomisant leur bagnole. Mais qui nous dit qu'ils ne vont pas recommencer. C'est pour ça qu'il est nécessaire d'anticiper et vous invite tous à me rejoindre chez moi, récupérer le matériel nécessaire dans l'arsenal de l'arrière garnde tante de Papou NOH, la bien nommée, corse, Juanita.... Vous y trouverez, tenues, armes... Adaptés à chacun et à chaque âge... Mise en place : 1. Rapatriement de la famille sur l'îlot. 2. Sécurisation et surveillance des plages... Santia tu iras posé les mines avec Andia... Pia, fais gaffe où tu mets les pieds. 3. Pose d'alarmes et pièges en tout genre autour des habitations : ce sera le rôle de Syrah et Larry. 4. Mise en place d'un check-point à l'entrée de l'îlot... On compte sur vous Pia et Jita pour vous relayer. 5. Cali et Kim seront chargées de la logistique. 6. Kinii et moi, on se charge d'entrainer les mouflets au lancer de pétards. Pour le reste, la guerre psychologique continue... Mais n'hésitez pas à employer les grands moyens ! Et surtout n'oubliez pas que nous sommes... La plus grande épopée depuis celle des Horace et des Curiace... Ou comment des papys malfaisants sortent de leur léthargie pour nous déclarer la guerre... Âmes sensibles s’abstenir... Des choses étranges se déroulent dans notre belle cité de Stereopoly... Alors que la plupart des personnes âgées passent leur temps blotties dans un fauteuil à regarder « Les feux de l’amour » à la télé ou à lire le journal accompagnées de leur petite camomille... Deux d’entre eux, on ne sait trop pourquoi, décident de partir en croisade contre la famille MOHNOH... Deux papys flingueurs, envieux, désoeuvrés, aigris lancent les hostilités... nostalgiques d’un passé qui n’est plus... Prêts à tout pour retrouver un semblant de jeunesse... Ils ne reculeront devant aucune mesquinerie... Alors les psycho-pâtes, faisons front... Soyons vaillants et sans pitié ! Mila NOH La buena vida... Lorsque l’on se lance dans une chronique d’une telle famille, il est difficile de distinguer de sélectionner les faits marquants, souvent le plus insignifiant des événements devient un moment-clé de la vie familiale. Le goût prononcé de la famille pour le mélodrame souvent du plus mauvais goût, mais toujours soutenu, argumenté avec une innocente mauvaise foi et un brio sans faille, est un atout indéniable.
Puisque qu’il faut s’y coller, je m’y colle... Il est évident que différentes versions d’un même fait peuvent être proposées... Je vais donc en toute partialité relater ma version de l’événement majeur du dimanche 01 octobre... Le mariage de Syrah NOH et Kini NOH MOH. Alors qu’en cette belle matinée (et oui ensoleillée pour moi) de dimanche, je prenais tranquillement mon thé quotidien, mon téléphone émit un bruit familier... Un message de la Monokinette : « Tu enfiles ta robe de princesse qui se la pète, ma poulette, et tu ramènes tes fesses, dare-dare, on se marie avec Syrah » Je faillis m’étrangler avec mon thé. Comme personne n’ignore que je suis d’une nature conciliante, j’obéis sans rechigner... Alors que je me dirigeai vers la mairie, je m’arrêtai brièvement chez Vampounette pour lui subtiliser une robe tout comme il faut pour se la péter... Je la trouvai assise parterre dans son dressing entourée d’un désordre innommable, je pris ce que j’avais à prendre et repris mon chemin abandonnant Kim en état de choc. Le mariage fut d’une beauté à couper le souffle... En effet, il n’y a rien de plus beau que de voir deux cœurs qui battent à l’unisson s’unir pour l’éternité. Le spectacle m’enthousiasma, me transporta... Monokinette apparut entourée de ses petites demoiselles d’honneur Santia, Cali et Andia, ravies d’avoir été tirées du lit un dimanche matin aux aurores. Je crois même que Santia marmonna quelque chose que je ne répèterai pas ici. La future épousée s’avança vers moi à petits pas hésitants avec ses talons démesurément haut puis, avec sa robe, toute en dentelles et fanfreluches, me toisa et me lança : « ah te voilà toi, ce n’est pas trop tôt ! On a failli commencer sans toi ». Cette aptitude génétique à ne jamais assumer ses responsabilités, à être toujours sûr de son fait et de son bon droit, me fascine toujours autant. Honorant, une autre tradition familiale, je fuis en direction de Syrah pour arranger son nœud de cravate, lui coller deux grosses bises sur la joue en l’assurant (sans aucun scrupule) qu’il était le plus beau de la famille. La cérémonie commença, Pia nous pianota une de ces belles romances dont elle a le secret, non sans avoir, en premier lieu, invectivé le personnel de la mairie qui lui fournissait un matériel de qualité douteuse... C’est ce moment que Kim choisit pour faire son entrée, elle s’écroula de tout son long, ses talons aiguilles déchirant sa longue traine. Cali se précipita pour la réconforter. Pia fut fort contrariée qu’on lui vola ainsi la vedette et bouda le restant de la cérémonie. Le moment où les deux tourtereaux firent leurs vœux fut un moment inoubliable, d’une émotion indescriptible. Bien que le « oui » de Syrah fût couvert par un éternuement fort importun d’Andia, nous ne pûmes nous empêcher de verser une larme. Dans la précipitation, nous avions toutes oublié nos mouchoirs. Kim, toujours pragmatique, mit sa traine à notre disposition. C’est alors, que Larry pointa son nez, alléché à l’idée de s’enfiler quelques petits fours, sans doute. Il n’y a rien de plus beau disais-je, que de voir.... A part peut-être enchanter son estomac avec des mets succulents... Ce qui ne vint jamais... Même pas une chips... Mais s’il n’avait pas fallu faire l’aumône pour quémander, ne serait-ce qu’une misérable coupe de champagne, c’est que l’âme de la famille se serait envolée. Mila NOH. C’est l’histoire d’un mec... Euh non une famille stéréopolienne...S’il est particulièrement difficile de dater avec précision, la naissance de cette famille... Il est un fait avéré c’est qu’elle est bien réelle... Elle a pour origine la rencontre de deux syllabes... MOH et NOH... Les étymologistes stéréopoliens se disputent encore la provenance exacte de ces termes... Mais nous savons tous qu’ils n’ont pu voir le jour que dans les esprits déments d’un pol et d’une polette, hors du commun. Les vénérables scientifiques de Stereopoly n’expliquent pas non plus l’alchimie à l’origine de la création et de l’essor de cette famille... La rencontre de pols et polettes venant d’horizons divers, certains ne se connaissant pas du tout alors que d’autres se connaissaient depuis de longues années... Il est cependant un fait avéré, c’est que ces âmes stéréopoliennes se sont retrouvées un soir autour d’un plat de pâtes et qu’elles ne se sont plus quittées depuis. Mais peut-être qu’en reprenant l’histoire à son début, nous y verrons plus clair... Il était une fois... Une mère, Tiia MOH : elle préféra déserter le foyer familial devant l’affluence de ses petits monstres tous plus cinglés les uns que les autres, nous laissant à tous une lettre émouvante qui nous invitait à poursuivre seuls, tel le petit Poucet, notre chemin vers l’âge adulte... Nous ne désespérons pas qu’un jour, elle retrouve sa place parmi nous. Un père, Santi NOH, qui devant la tâche titanesque qui se présentait à lui, choisit la voie de la sagesse (enfin celle qui lui convenait le mieux). Il décida de renier sa progéniture et décréta que dorénavant, il ne serait que notre frère, abandonnant ainsi son prénom. C’est ainsi que Santi devint Syrah. Il est à mettre à son crédit (même s’il déposa en route quelques enfants à l’orphelinat) qu’il s’acquitta de son rôle de père avec brio. Il ne cessa durant notre enfance de nous inculquer les vraies valeurs nous laissant, par là même, des souvenirs attendrissants. Je n’oublierai, pour ma part jamais, la manière dont il m’apprit à subtiliser les goûters de mes petits camarades et à faire preuve de la plus innocente mauvaise foi, lorsqu’un doigt accusateur se tournait vers moi. Des enfants, soucieux de respecter à la lettre, les préceptes inculqués par leurs parents, arrivèrent peu à peu dans la Stéréopole. Ils firent chacun à leur manière leur petit bout de chemin mais partagèrent, tout au long de leur longue vie, leurs chamailleries, leurs moments de tendresse, de colère, de coup de cœur, des plats de pâtes... tout ça dans la modération et la plus grande pudeur... Ils vécurent bien loin des sphères du pouvoir stéréopolien... Menèrent une vie simple de gens ordinaires, ne donnant un sens à leur vie que dans l’absurde, comme le font tous (tes) les pols(ettes) raisonnables. Voici comment naquirent et vécurent heureux les psycho-pâtes... |
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